Sujet : Imagerie des objets

L’imagerie d’objets est un sous-type de l’imagerie mentale et se réfère à la représentation mentale d’objets dans l’esprit d’une personne, y compris leur forme, leur couleur, leur texture. Pour certains, il est difficile d’imaginer des éléments et des événements isolés. Ces ressources permettent d’étudier le lien avec l’aphantasie.

Comment dessiner de mémoire si l'on ne peut pas former d'images mentales ? Il est évident qu'il n'est pas nécessaire de "voir" avec l'œil de l'esprit pour effectuer ces tâches.
Vous n'êtes peut-être pas capable de créer des images dans votre esprit, mais pouvez-vous accomplir ces tâches ?
Bonjour ! Je recrute actuellement des volontaires pour une étude portant sur la façon dont la cognition est affectée par un manque d’imagerie visuelle ...
Je lis de nombreux commentaires qui attribuent certaines caractéristiques à l’aphantasie – souvent en contradiction avec les commentaires d’...
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Manque congénital et capacité extraordinaire dans l’imagerie d’objet et spatiale : Une étude sur les sous-types d’aphantasie et d’hyperphantasie
Cette étude explore différents sous-types d'aphantasie et d'hyperphantasie, des affections liées à des variations de l'imagerie mentale. L'étude a recueilli des données sur divers aspects de l'imagerie mentale, notamment l'imagerie spatiale et l'imagerie d'objets, ainsi que sur la mémoire et les capacités de reconnaissance des visages. Les résultats ont montré une distinction entre deux sous-types d'aphantasie/hyperphantasie, l'aphantasie spatiale étant associée à des difficultés d'imagerie spatiale et de sens de l'orientation, tandis que l'aphantasie d'objet était liée à des difficultés d'imagerie d'objets et d'événements isolés. Le schéma inverse a été observé dans l'hyperphantasie spatiale et l'hyperphantasie d'objet. L'étude a également montré que l'imagerie associative involontaire peut être préservée en cas d'aphantasie. Cela suggère que même si les personnes atteintes d'aphantasie ont des difficultés à visualiser des objets ou des événements, elles sont encore capables de faire l'expérience de l'imagerie involontaire, c'est-à-dire des images qui leur viennent à l'esprit sans effort intentionnel. De toute évidence, il existe plus d'un type d'aphantasie et d'hyperphantasie et cette étude souligne l'importance de prendre en compte de multiples aspects lors de l'étude de ces pathologies.
Les différences entre les personnes atteintes d’aphantasie congénitale et celles qui ont une imagerie typique sont minimes dans les tâches neuropsychologiques qui font appel à l’imagerie.
Cette recherche se concentre sur une condition appelée aphantasie, dans laquelle les individus font état d'un manque d'imagerie visuelle volontaire. L'étude visait à déterminer si les personnes atteintes d'aphantasie présentaient des déficits dans des tâches liées à l'imagerie visuelle, telles que l'espacement, le bas de Cambridge en une touche, la mémoire de reconnaissance des formes, la mémoire de reconnaissance verbale et la rotation mentale. Vingt personnes atteintes d'aphantasie ont été jumelées à 20 personnes ayant une imagerie typique en termes d'âge et de QI. Les résultats ont montré que les personnes atteintes d'aphantasie avaient des performances différentes dans les tâches "One Touch Stocking of Cambridge" et "Mental Rotation", mais uniquement en ce qui concerne le temps de réponse, et non la précision. L'étude suggère que le profil cognitif des personnes sans imagerie ne diffère pas beaucoup de celui des personnes ayant une imagerie typique lorsqu'elles sont considérées comme un groupe. La gravité de l'aphantasie peut être un facteur à prendre en compte lors de l'étude des différences dans l'expérience de l'imagerie. L'étude soulève la question de savoir si l'aphantasie représente une différence dans les fonctions cognitives ou dans l'expérience consciente.