Sujet : Imagerie spatiale

L’imagerie spatiale est un sous-type de l’imagerie mentale et se réfère à la capacité de manipuler et de localiser des objets dans l’espace. Bien que les personnes atteintes d’aphantasie puissent avoir des difficultés à visualiser les objets, elles semblent avoir une plus grande précision spatiale. Ressources disponibles pour une lecture plus approfondie.

Comment dessiner de mémoire si l'on ne peut pas former d'images mentales ? Il est évident qu'il n'est pas nécessaire de "voir" avec l'œil de l'esprit pour effectuer ces tâches.
Vous n'êtes peut-être pas capable de créer des images dans votre esprit, mais pouvez-vous accomplir ces tâches ?
Je lis de nombreux commentaires qui attribuent certaines caractéristiques à l’aphantasie – souvent en contradiction avec les commentaires d’...
Salut les amis ! Je suis sûr que nous avons tous vécu cette expérience, mais voici la mienne : En cinquième année, mon professeur a demandé à la classe dR...
juillet 8, 2021
Je me perds tout le temps et j’ai du mal à suivre les indications, est-ce que c’est quelque chose que d’autres personnes atteintes d’...
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Sonder l’inimaginable : L’impact de l’aphantasie sur des domaines distincts de l’imagerie mentale visuelle et de la perception visuelle
Dans cette étude, 117 participants présentant différents niveaux d'imagerie mentale visuelle ont été évalués. 44 participants ont déclaré avoir une imagerie visuelle absente ou quasi absente, connue sous le nom d'"aphantasie". Ces participants ont été comparés à ceux dont la capacité d'imagerie était normale (N = 42) ou anormalement vive (N = 31). L'étude a utilisé une version en ligne de la Battérie Imagination-Perception (eBIP), qui consiste en des tâches mesurant la précision et le temps de réponse dans cinq domaines de l'imagerie et de la perception visuelles, tels que la forme des objets, la couleur, les mots écrits, les visages et les relations spatiales. Les résultats ont montré que les participants aphantasiques avaient une précision similaire à celle des autres groupes, mais que leur temps de réponse était plus lent dans les tâches d'imagerie et de perception, et qu'ils avaient moins confiance en leurs réponses dans les tâches de perception. Les résultats suggèrent que les personnes atteintes d'aphantasie traitent plus lentement les informations visuelles, mais que la précision n'est pas affectée. Le modèle de performance observé soutient les hypothèses selon lesquelles l'aphantasie congénitale est principalement un déficit de la conscience phénoménale, ou qu'elle utilise des stratégies alternatives autres que la visualisation pour accéder à l'information visuelle préservée.
Manque congénital et capacité extraordinaire dans l’imagerie d’objet et spatiale : Une étude sur les sous-types d’aphantasie et d’hyperphantasie
Cette étude explore différents sous-types d'aphantasie et d'hyperphantasie, des affections liées à des variations de l'imagerie mentale. L'étude a recueilli des données sur divers aspects de l'imagerie mentale, notamment l'imagerie spatiale et l'imagerie d'objets, ainsi que sur la mémoire et les capacités de reconnaissance des visages. Les résultats ont montré une distinction entre deux sous-types d'aphantasie/hyperphantasie, l'aphantasie spatiale étant associée à des difficultés d'imagerie spatiale et de sens de l'orientation, tandis que l'aphantasie d'objet était liée à des difficultés d'imagerie d'objets et d'événements isolés. Le schéma inverse a été observé dans l'hyperphantasie spatiale et l'hyperphantasie d'objet. L'étude a également montré que l'imagerie associative involontaire peut être préservée en cas d'aphantasie. Cela suggère que même si les personnes atteintes d'aphantasie ont des difficultés à visualiser des objets ou des événements, elles sont encore capables de faire l'expérience de l'imagerie involontaire, c'est-à-dire des images qui leur viennent à l'esprit sans effort intentionnel. De toute évidence, il existe plus d'un type d'aphantasie et d'hyperphantasie et cette étude souligne l'importance de prendre en compte de multiples aspects lors de l'étude de ces pathologies.
Les différences entre les personnes atteintes d’aphantasie congénitale et celles qui ont une imagerie typique sont minimes dans les tâches neuropsychologiques qui font appel à l’imagerie.
Cette recherche se concentre sur une condition appelée aphantasie, dans laquelle les individus font état d'un manque d'imagerie visuelle volontaire. L'étude visait à déterminer si les personnes atteintes d'aphantasie présentaient des déficits dans des tâches liées à l'imagerie visuelle, telles que l'espacement, le bas de Cambridge en une touche, la mémoire de reconnaissance des formes, la mémoire de reconnaissance verbale et la rotation mentale. Vingt personnes atteintes d'aphantasie ont été jumelées à 20 personnes ayant une imagerie typique en termes d'âge et de QI. Les résultats ont montré que les personnes atteintes d'aphantasie avaient des performances différentes dans les tâches "One Touch Stocking of Cambridge" et "Mental Rotation", mais uniquement en ce qui concerne le temps de réponse, et non la précision. L'étude suggère que le profil cognitif des personnes sans imagerie ne diffère pas beaucoup de celui des personnes ayant une imagerie typique lorsqu'elles sont considérées comme un groupe. La gravité de l'aphantasie peut être un facteur à prendre en compte lors de l'étude des différences dans l'expérience de l'imagerie. L'étude soulève la question de savoir si l'aphantasie représente une différence dans les fonctions cognitives ou dans l'expérience consciente.